Ces documents sont destinés respectivement aux décideurs politiques et aux parties prenantes du secteur de la petite enfance, du milieu scolaire, de la santé et du communautaire. Dans ceux-ci, nous mettons en lumière les vulnérabilités développementales observées chez plus d’un enfant francophone sur cinq à l’entrée à l’école. Nous y soulignons aussi l’importance d’agir tôt, de renforcer la collaboration intersectorielle et de reconnaître le rôle central des éducateurs en petite enfance dans le développement socioémotionnel des enfants.

« La petite enfance est une période critique pour le développement global et socioémotionnel des enfants.  En valorisant le rôle du personnel éducateur et en renforçant les liens avec le milieu scolaire et les services de santé, nous souhaitons offrir aux enfants francophones des bases solides pour leur avenir. », affirme Jenny Dumouchel, responsable de projet à l’AFÉSEO.

« La petite enfance est une période critique pour le développement global et socioémotionnel des enfants.  En valorisant le rôle du personnel éducateur et en renforçant les liens avec le milieu scolaire et les services de santé, nous souhaitons offrir aux enfants francophones des bases solides pour leur avenir. », affirme Jenny Dumouchel, responsable de projet à l’AFÉSEO.

« Les données sont claires : intervenir tôt sur le développement socioémotionnel des enfants francophones en situation minoritaire est non seulement bénéfique pour leur parcours scolaire, mais aussi essentiel pour réduire les inégalités sociales en santé. Les politiques publiques peuvent toujours viser à mieux refléter les réalités et les besoins des enfants francophones.», souligne Geneviève Mák, Associée principale supérieure de recherche à la SRSA.

Un appel à l’action clair
Les notes proposent des recommandations concrètes pour :

• Investir dans la collecte de données désagrégées par langue afin de mieux comprendre les besoins des enfants francophones.
• Renforcer la collaboration intersectorielle entre les secteurs de la santé, de la petite enfance et de l’éducation.
• Financer des services de santé mentale en français, particulièrement dans les régions où ils sont peu accessibles en fonction des données probantes.
• Valoriser la profession d’éducateur et d’éducatrice en petite enfance, notamment par la formation et l’utilisation d’outils de dépistage communs.

Un projet pilote prometteur
Dans le cadre de cette initiative, un projet pilote intitulé « Soutien au développement socioémotionnel vers une transition scolaire harmonieuse » sera lancé prochainement. Ce projet provenant des priorités établies par le Réseau provincial de promotion de la santé mentale en petite enfance francophone, vise à :

• Outiller et accompagner le personnel éducateur à documenter le développement global et socioémotionnel des enfants et à identifier leurs besoins afin d’offrir des environnements inclusifs qui répondent aux besoins uniques de chaque enfant, incluant les enfants ayant des besoins particuliers.
• Tester l’utilisation d’outils validés (ASQ et ASQ-SE) pour identifier les besoins des enfants, favoriser un dépistage précoce et orienter les familles vers les ressources et services appropriés.
• Mettre en place un processus structuré de transfert d’information entre les services éducatifs en petite enfance et les écoles afin de limiter les bris de service et garantir le soutien global des enfants lors de cette première transition.

Ce projet, coordonné par l’AFÉSEO, est rendu possible par le financement de la Commission nationale des parents francophones (CNPF).

Consultez les notes de politiques

• À l’attention des décideurs : liens vers la note
• À l’attention des acteurs des secteurs de la petite enfance, du milieu scolaire, de la santé et communautaire : liens vers la note

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