Les 20 et 21 octobre derniers, à Oakville, nous avons eu l’occasion d’ouvrir la session avec des enseignements des Premières Nations, tout en reconnaissant la terre sur laquelle on se trouvait. Nous avons découvert des cultures et certaines façons de faire.
L’activité brise-glace proposée était de dresser une liste de ce qu’on aime de notre travail et de ce qu’on aime moins. Comme les relations sont importantes dans notre domaine, la plupart des tâches qui semblent menacer les relations ou qui n’impliquent pas de relations ont été identifiées comme difficiles ou moins agréables, telles que le suivi à faire à la suite d’une mauvaise pratique ou les tâches liées à l’utilisation d’outils informatiques ou virtuels.
On s’est alors demandé : Comment pourrions-nous mieux appuyer nos superviseurs dans leurs rôles respectifs? Comment pourrions-nous responsabiliser chaque membre du personnel? Comment pourrions-nous nous défaire du mode d’urgence dans lequel on se trouve souvent présentement?
La grande question proposée aux superviseurs fut la suivante : Quels sont les sujets, les thèmes, les enjeux et surtout, les possibilités que JE veux explorer qui me permettront d’être bien et de me sentir compétent ou compétente dans mon travail? Nous voulions proposer à nos équipes une occasion de se faire entendre.
Par la suite, l’expérience « de la couverture » a été présentée aux personnes participantes. Celle-ci visait à mieux comprendre l’histoire des peuples autochtones. Il ne fut pas facile d’entendre l’histoire de ces peuples, mais c’est effectivement primordial. Des prises de conscience sur les cultures en général est de notre devoir dans le domaine où nous œuvrons.
Nous avons eu la chance de connecter davantage avec les Premières Nations grâce à une présentation d’Anne Desroches qui mettait en valeur une culture autochtone sans se l’approprier. Sachant que les gens ont de bonnes intentions, c’est souvent un défi d’intégrer une culture sans vouloir offusquer qui que ce soit. Il est primordial de reconnaître l’importance de recevoir un partenaire autochtone et de comprendre le dicton « Jamais à notre sujet sans notre présence. » Anne a expliqué l’importance de connaitre ce qui distingue la valorisation de l’appropriation.
Bref, la voix des superviseurs a été entendue et comprise. Les superviseurs sont repartis avec les effets des expériences vécues durant ces deux jours intensifs.
Les superviseurs ont apprécié plusieurs choses et ont répondu comme suit :
« Je repars avec… »
« … plus de confiance en moi! »
« … de beaux bagages et de belles expériences inoubliables. »
« … un boost à ma passion qui, avec la fatigue, commençait à s’éteindre. »
« … une belle impression de l’équipe des superviseurs, de mes directions ainsi que de l’AFÉSEO au complet. J’ai beaucoup de gratitude. Je me sens remplie d’idées et de motivation. Je me suis sentie écoutée et j’ai eu une part à jouer. »
« Je suis capable de contribuer et je suis importante comme les autres aux yeux de l’AFÉSEO même si je suis nouvelle. »