La nouvelle mouture de la formation cherche avant tout à accroitre la littératie en santé mentale et augmenter les compétences du personnel éducateur, de promouvoir la santé mentale positive des enfants par (1) une programmation dans les centres éducatifs en petite enfance propice au développement des habiletés socio émotionnelles, (2) des communications destinées à engager les parents à promouvoir la santé mentale positive de leurs enfants (p.ex. Comment en parler avec les parents de façon constructive), (3) un dépistage et des intervention précoces, (4) une prise en charge des familles dont les enfants ont des besoins particuliers, (5) une prise en charge par le personnel éducateur de sa propre santé mentale.  

Ce projet cherche à comprendre comment l’intersection des déterminants sociaux, d’identités et de conditions (milieux linguistiques minoritaires, immigrants, appartenance à un groupe des Premières Nations & Métis, revenu familial) des enfants et leur famille affectent la mise en œuvre et l’efficacité des interventions et formuler des recommandations pour ces sous-groupes afin d’améliorer leur sécurité culturelle et leur pertinence. Dans une perspective de mise à l’échelle, le projet cherche aussi à identifier les facteurs locaux et systémiques influençant la mise en œuvre et l’efficacité de l’intervention à travers les sites choisis et consolider la pratique réflexive en adaptant les composantes de l’intervention selon les besoins identifiés (p.ex. le contenu de la formation, les ressources aux parents, les types de partenaires impliqués).